dimanche 20 décembre 2015










Et, pendant ce temps, Mère prie toujours.

Comme la musique.

Et, comme la musique,
son chant n’a pas de source.
((On
Off…
                                                                                  … n’est pas une source))


Rien, au fond,
n’empêche
la vague,
le déluge
ou Thalassa,
de revenir.


Il faudrait alors maintenant parler de Jonas,
pour faire livre, ou délivrer un message,
et des raisons pour lesquelles tel prophète a fui dieu.

Il faudrait expliquer comment,
arrivant sur la terre ferme,
garder son souffle,
et devenir immortel
le ventre à l’air,
comme poisson mort,
à la face des hommes.

Il faudrait ‒

‒ comment ne pas expulser écumes ou cri primal  – à la face des humanimanes ?


Mais Jonas,
et Jonas,

au sortir de la baleine,
s’est manqué,
a échoué.




J’échoue de même, au lever du soleil, chaque jour.
Chaque jour.
Chaque jour,
je promets de faire mieux demain.

Et je parle aux étoiles,
ventre à l’air,
sors de mon thorax
une phrase comme appel d’air
que je prends pour une vérité

au réveil, lors :::::::::

bulle de savon au vent :
phosphène :

‒ loin, loin déjà.


















Et, pendant ce temps, Mère prie toujours.

Comme la musique.


























Et, pendant ce temps, Mère prie toujours.

Comme la musique.



































Et, pendant ce temps, Mère prie toujours.

Comme la musique.



































Et, pendant ce temps, Mère prie toujours.

Comme la musique.


























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