mercredi 24 décembre 2008

Les nouvelles lois de l'hospitalité : Robin Rimbaud




scanner@scannerdot.com
scanner@scannerdot.com

http://www.scannerdot.com/sca_001.html
http://www.myspace.com/scanner


Je me souviens de


OCEAN OF SOUND
Je me souviens de
OCEAN OF SOUND
de David Toop
et de la voix d'Orphan

de la voix d'Orphan, alias Yves Hadrien, alias...

Une histoire de cycles
Une histoire de changement d'ère
ou d'éons

Je me souviens de
OCEAN OF SOUND
de David Toop
OCEAN OF SOUND
OCEAN OF SOUND
OCEAN OF SOUND
OCEAN OF SOUND
OCEAN OF SOUND

EONS

Je me souviens de la voix d'Orphan pour NOVOSONIC
ou 2001,
une Apocalypse Rock
2001, Orphan
La raison de la virgule comme pause ou... silence
Robert de Montesquiou,
dans les textes d'Orphan
Orphan
Orphan
ou
Yves Hadrien
10 ans
10 ans
10 ans
Pour chaque cycle
Les éons
Les éons : 10 ans
entre Hadrien Yves et Orphan
Un changement de cycle

Kraftwerk
...
Le Rap

10 ans
entre

Kraftwerk
...
Le Rap



EONS

Je me souviens d'Ocean of sound
Ocean
Ocean
Ocean

Et cette idée qu'il n'y avait
rien
rien
rien
de plus beau qu'un texte de musicien
aujourd'hui

Je me souviens
Je me souviens

Le silence chez Beckett
Le silence lui vient de
Beethoven
Rien
Rien
de plus beau qu'un texte de musicien

Les plus belles avancées en poésie
proviennent de la musique
de la découverte que la musique est en avance
en avance
en avance
en avance
en avance
toujours
en avance

Et que la littérature est
à la rame
en rade
à la rame
toujours
à la rame

Vu

Je me souviens

Je me souviens

Vu

un éditeur ayant repris les ayant-droits de
La Réalité Virtuelle de Reingold Howard

Il me parle
du tracé des lignes portables
sur une planisphère
Il me parle
Il me parle
des flux/trajets des lignes portables
SFR
Bouygues
Alcatel
Le Réseau

Vu
Je me souviens

Sur un planisphère

OCEAN
OCEAN
OCEAN
OCEAN

Et de cette découverte que le téléphone portable est devenu
Maison

OCEAN
MAISON
OCEAN
MAISON
OCEAN
MAISON
OCEAN
MAISON

Comme Ventre de Baleine pour Jonas

pour les immigrés/émigrés/transmigrés
Cette découverte
Cette découverte
Cette découverte
que le portable
que le portable
que le portable

est devenu MAISON
est devenu MAISON
est devenu MAISON

pour des familles, des couples, des hommes et femmes seuls
perdus dans un réseau géopolitique devenu transfrontalier

LA MER ET LA MERE
LA MER ET LA MERE
LA MER ET LA MERE
LA MER EST LA MERE
LA MER EST LA MERE
LA MER EST LA MERE
LA MER EST LA MERE

et la lecture
la lecture
la lecture
la lecture
la lecture

des musiciens soufis
des musiciens soufis
des musiciens soufis
des musiciens soufis

TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE


TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE
TOUT EST VIBRATION DE MATIERE

TOUT VIBRE
TOUT VIBRE
TOUT VIBRE
TOUT VIBRE
TOUT VIBRE
TOUT VIBRE

TU ES ESSAIN DE MATIERE
TU ES ESSAIN DE MATIERE
TU ES ESSAIN DE MATIERE
TU ES ESSAIN DE MATIERE
TU ES ESSAIN DE MATIERE

POSE TON CERVEAU
POSE TON CERVEAU
POSE TON CERVEAU

Rimbaud scanne les lignes téléphoniques dans ses concerts
Nous sommes en enfer si nous le désirons
Nous sommes en enfer
Nous sommes au paradis
Nous sommes en enfer si nous le désirons
Nous sommes au paradis

TOUT EST AMOUR

Comme Baleine échue échouée, sein de la mer
Sein des Seins ou baleine mourante

Je me souviens

VU

Je me souviens

VU

Robin Rimbaud
alias Scanner
alias Orphan
alias OCEAN
scanne
scanne
scanne

OCEAN

scanne
scanne

le flux de la matière

mouvante

l'onde vibratile
la maison
la maison
rentre dans la maison transfrontalière
rentre dans le dernire désir dernier réseau d'Ipséité
dans le dernier lien
dans le dernier espace d'intimité

pour en faire de la musique

Rimbaud est parasite/nomade/sédentaire
Et c'est ce qui a fait peur à David Toop
dans son livre OCEAN OF SOUND

Robin Rimbaud est un parasite d'ondes vibratiles
il improvise sur nos vies

VOYEUR

Pour lui tout le monde est star de la radio
Ma conversation est poésie
L'échange que j'ai avec ma copine

Je me souviens

VU

Je me souviens

VU

de la langue mobile,
de la langue comme mobile
chez Derrida
et de cet hôte/otage
et de sa notion d'hospitalité

Et de l'association Couple/parasite
en biologie

Rimbaud fait de l'ambient comme Brian Eno
ou David Toop.
Pour lui la musique est tout ce qui vient de l'extérieur du réseau d'émission capté par un micro
Tous les sons excentrés,
Tout ce que l'on écoute" d'habitude mais qui n'a pas vocation à être entendu.

Mais Rimbaud, lui, rajoute la vie, les interactions du public venu à ses concerts
ou
LA MAISON
LA MAISON
LA MAISON
LA MAISON

comme boîte aux lettres et signe de vie, trajet sur une carte/planisphère

LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN
LA MAISON
OCEAN

LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE
LA MUSIQUE PASSE

ELLE S'ENTEND
ELLE NE S'ECOUTE PAS
ELLE S'ENTEND
ELLE NE S'ECOUTE PAS
ELLE S'ENTEND
ELLE NE S'ECOUTE PAS
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND
ELLE S'ENTEND

LA POESIE DEFILE
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dimanche 21 décembre 2008

Texte aux encordés


Paul Rebeyrolle, Chien

- I -


L’homme est un oiseau sans plume

qui porte son nom comme un mulet son fardeau.

Le nom de l’homme est une ombre double,

le vêtement de chimère au moyen duquel

il campe sa dignité sur Terre.

Et l’homme s’essouffle à dire son nom,

il s’essouffle à porter des habits inexistants,

et sa voix s’étrangle…

sa voix s’étrangle et caquette et cloquette.

Kac…

Kac…

Kac…

Kac…

Cloc…

Cloc…

Cloc…

Cloc…

Cloc…


- II -


L’homme n’est pas un,

il n’est pas deux,

n’est pas un homme,

n’est pas une femme,

mais un ensemble,

un état,

une batterie de poulets déplumés

qui caquettent et cloquettent.

Et leur voix s’essouffle à porter l’homme,

tout clapier d’ovipares morts ou vivants

qui le tiennent à distance de, par une corde,

et empêche leur respiration de tendre vers,

empêche leur voix d’arriver à,

arrêtés,

arrimés qu’ils sont,

alors qu’ils pourraient se reculer,

parvenir à distance de,

pour reprendre,

pour retrouver,

pour permettre à… de…

et mettre du jeu à la laisse.



- III -



L’auteur est cet oiseau qui cherche à tirer sur la corde plus fort que les autres, pour que, essoufflé, étranglé, parvenir à faire entendre sa voix :

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

Entendez comme il s’essouffle et combien sa voix et son nom montent haut !

- Cloc !

- Cloc !

- Cloc !

- Cloc !

Son corps porte sa charge tendue jusqu’à la voix pour toucher le public comme cible ou ensemble ovipare cherchant à entendre Kac,

ensemble de viandes blanches cherchant graines de maïs appelé texte, poésie, théâtre ou Kac,

Suffocation par empathie du vocable Kac dans un micro tendu

jusqu’à Soma.

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

- Kac !

L’empathie gagne, la pitié tragique ou Kacarsis devant chant du cygne Kac,

shooting d’une mère de saint dans un terreiros près de Saõ Paulo au Brésil.

Comme je porte bien mon nom !

Je suis Atlas !

Je suis Artaud !

Je suis Dieu !

Je suis un con.


-IV-



Je bande !

Regardez la mandragore jetée par-dessus la jambe ou rampe à travers voûte céleste, au nez, au vu et su des spectateurs du premier rang.

C’est l’opéra moderne.

Jadis, les femmes se mouchaient, cependant que les nobles, qui avaient payé leur place sur scène, applaudissaient.

Mais il n’y a pas de Kac

derrière une page ou devant un micro.

Je peux toujours chercher un homme, une lanterne allumée en plein midi,

je suis seul,

je suis absolument seul à bander.








C’est le chant du cygne,

les derniers mots du condamné à mort.

ll ne pourra plus s’écraser,

devra vider son sac devant nous.

(Tout le monde sait que le condamné à mort parle

et que le poète exulte son texte comme s’il s’agissait du dernier)


Ô le joli texte emmailloté

comme une grille autour du corps du petit Jésus !

Sa maman passe ses soirées à le déculotter

et le branle pour qu’il rote.

Le rot le met aux anges :

sa parole est volute ou gaz,

petite bible de poche pour enfants sortis des langes.


– Ouououououps !

Respiration forte,

mise en apnée avant retour de bandelettes

sur le tendre cadavre, rose et dodu

du petit poulet, petit mignon Osiris.


– Retour de bâton :

Isis, sa maman, ou Marie, vierge ou hystérique,

je ne sais plus,

lui recoupe le kiki.


Alors Kac !

La voix reprend ses saccades.


Kac !


La langue s’empâte, devient bleue,

la bouche montre les gencives,

cependant que le sang ne monte plus à la tête.


Cela mastique alors,

cela bave,

cela se chie dessus,

mais toujours,

par un miracle de la nature,

selon un rythme,

ïambe et dactyle,

toujours en mesure,

la grille des mots.


Le message est si fort,

La parole si prophétique

qu’on en oublie le corps du supplicié.


Cela mâche,

cela mastique,

cela s’astique par en-dessous,

cela ne respire plus, et pourtant cela vit encore,

cela ne mange plus depuis des années,

mais cela marche, rit, fait la vaisselle et les courses,

cela ne meurt pas,

parce que cela a pris soin d’écrire ses mémoires, ses idées, ses visions

que des rats mangent sur des étagères

en compagnie des savants et des érudits,

des professeurs et des écoliers.


Kac !

Kac !

Kac !


La tête est violette et le sexe apparaît rose !


Comme c’est beau !

Il est prêt pour la Pléiade !

C’est Elephant man qui récite le Notre Père,

un sourd-muet qui chante la Marseillaise à l’ORTF,

ou un réfugié qui ânonne du français

pour le Contrat Accueil Intégration.


Cela a encore besoin de corps fétiches et de textes fétiches.

Cela ne croit plus au culte d’aucun dieu,

mais cela a besoin de culture.

Cela se tait et cela attend religieusement que ça passe.

Et parfois cela passe, oui,

on ne sait trop quoi.

Le petit Jésus mignon, emmailloté,

ou la mandragore.

Et puis, l’on retourne chez soi,

quand le spectacle est fini.


On n’a rien compris du tout,

On n’a rien compris du tout,

mais c’était joli.

dimanche 7 décembre 2008

Les nouvelles lois de l'hospitalité





Ciment, béton armé, bois, revêtements spéciaux, etc. Rien n’arrête les yeux de Xaver, la caméra omnisciente. “You can run, but you can’t hide any longer”.

CAMERO est une société créée en 2003 basée à Herzliya qui a créé une « caméra qui voit à travers les murs », rien de moins !

En effet, le Xaver est capable de voir à travers les murs à une distance de 25 à 300 mètres. Camero, fort de cette arme redoutable continue son implantation aux Etats-Unis et gagne de nouveaux marchés. Camero a récemment levé 14 millions de $ en janvier 2007 pour permettre cette expansion commerciale rapide.

A propos de Xaver

Xaver est une caméra portable, qui grâce à des signaux infrarouges permet de regarder à travers des murs épais, y compris du béton armé. La caméra envoie des signaux radars à très haute fréquence, ce qui permet de voir en temps réel ce qui se passe à travers un mur et tout ceci en 3D.

L’appareil visionne des images 3D issues d’un radar UWB (ultrawide band ou ondes ultra longues) breveté. Le terminal portatif léger génère des informations en 3 dimensions d’objets et de formes vivantes à travers diverses formes d’obstacles solides, tels que des murs, des toitures, etc. La portée actuelle de Xaver est de 25 mètres et son PDG Aharon prédit une portée de 300 mètres d’ici quelques années.

Camero Xaver 400 – Portable 3 kilos – Voir à travers les murs


Bientôt en vente libre, dans vos magasins !


Choisissez pour vous votre identité

Bruno Lemoine copyright Eric Madeleine

Vous pouvez ne plus avoir de nom ou ne plus avoir de corps.
Vous pouvez changer de nom ou d'identité, vous pouvez changer de corps et de visage.

Il n'y a plus d'étranger, parce que l'Anonyme ou l'Innommable n'est plus un inconcevable pour nous ou un interdit.
L'Etranger absolu est désormais. Nos lois de l'hospitalité sont ouvertes et leurs sources sont libres de droit.
Vous pouvez tous devenir l'Etranger absolu si vous le désirez. Vous pouvez ne plus avoir d'identités ou les avoir toutes.
Les portes de nos maisons sont ouvertes.

Nos lois de l'hospitalité sont ouvertes.


Soirée Manifesten


Soirée Manifesten

Le mercredi 10 décembre 2008

au théâtre de l'union

à 18 h. 30

entrée libre


Action 1 # Texte aux encordés
(Performance-installation. Création. Durée - 30 min.)

Le texte aux encordés
a été conçu à partir d'une performance d'Eric Madeleine, Do not across, présenté en 2000 pour le club de Sade et en 2001 à la villa Médicis : deux hommes sont reliés à une corde à double-nœud et tirent chacun de leur côté. Bruno Lemoine a ajouté à cette performance deux micros et la prolonge avec des textes, dont la nature poétique s'affronte douloureusement à l'épaisseur radicalement bornée d'une boîte vocale. Cette réflexion sur l'incommunicabilité s'appuie sur la relation épisodique que certaines personnes peuvent avoir avec la boîte vocale des ASSEDIC ou de l'ANPE. Cette performance où les corps et les paroles tentent de se mouvoir comme sur un ring, illustre les difficultés d'interactions à travers les mots : la parole devient ce qui sépare et le discours, ce qui aliène.

Bruno Lemoine
(né en 1981) est auteur. Il est un fan d'Arthur Cravan et conçoit la poésie comme un match de boxe. Il aime les Sex Pistols, Wire, Fight Club et il adore se battre avec le public. Dernier livre paru : L'Après-Journal Nijinski (Al dante, 2008)

Eric Madeleine (né en 1968) est plasticien et performeur. Son travail relève de l'art-action. Il se définit lui-même comme "sculpteur de compétence et producteur de gestes". Dans son oeuvre, le corps est omniprésent et devient acteur social de l'espace qu'il occupe. Il met ainsi en place des "Habitudes-fictions", qui consiste à perturber les comportements, les attitudes et la fonction d'une personne par l'introduction de nouveaux codes.
Dernière exposition personnelle : Changer de point de vue sans tourner la tête, à Albi, au LAIT (Laboratoire Artistique International du Tarnes).



Action 2 # Plan de situation : Sélestat
(Performance-conférence. Prod. : Frac Alsace. Durée : 89 mn)

Tentative quelque peu utopique de description exhaustive de la ville de Sélestat et de ses habitants, cette conférence-performance ouvre en même temps sur des horizons tels que la mondialisation, l'urbanisme, la condition ouvrière ou simplement humaine, sans oublier ni le canoë-kayak ni la fabrication des brosses à dent. Un récit d'explorateur sérieux et ludique qui s'amuse à questionner la validité de nos repères et de nos représentations face à l'infinie complexité du réel. Entre "one-man-show" humoristique, leçon de géographie et discours engagé, voilà une drôle de "conférence" qui offre un regard joyeusement décalé et frais sur notre quotidien.

Till Roeskens
(né en 1974) est plasticien. Ses deux obsessions de départ sont le regard et l'errance. L'artiste s'exerce à de nombreuses tentatives de description. Il discourt sur les images en interrogeant ce qui nous est donné à voir, ce que nous sommes capables de voir et ce qui échappe au regard. Il pose de multiples tentatives d'orientation et de positionnement pour trouver ou retrouver un chemin ou une position sur la carte du monde.

En ce moment en résidence à Marseille. Travail en cours : Plan de situation #6 : La Joliette.



Théâtre de l'Union - 20, rue des Coopérateurs - 87000 Limoges. Tél. 33(0) 555 79 74 79